lundi 6 octobre 2008

Rencontres... culturelles

Un salon de livre, une conférence-débat, un café littéraire... sont d’abord et avant tout pour moi un lieu de rencontres, de retrouvailles, de mains tendues pour que se nouent une amitié, une collaboration. Pour cette troisième édition du « café littéraire » animé par les éditions Paari, littérature, actualité, poésie, musique et tradition étaient au rendez-vous. Oui, j’ai apprécié la variété du programme, ainsi que la ferveur d’un public qui a abondamment nourri le débat.

Ce café s’est tenu le 27 septembre dernier à l’Espace Conférences des Diaconesses de Reuilly, 18 rue du Sergent Bauchat à Paris, dans le 12e arrondissement. La séance a été ouverte par le doyen Dominique M’Fouilou, avec son dernier roman intitulé Ci-Gît le Cardinal achevé, qui a été autopsié par un professeur de l’Université de Yaoundé, grand spécialiste de la littérature congolaise, Monsieur Martin Lemotieu. Nous avons retrouvé la magie du conte avec la vivante interprétation de Fatimane Moussa Aghali, dont le livre, Contes des dunes et des sables, a été brièvement présenté par Liss. Nous avons dû aborder des questions plus graves avec la Lettre ouverte, que Pierre Henry, Directeur Général de l’organisation « France Terre d’Asile » adresse aux humanistes en Général et aux socialistes en particulier, sur le thème de l’immigration. Côme Kinata et son livre consacré à Monseigneur Firmin Singha ont été présentés par Noël Kodia, ce qui a conduit l’auditoire à s’exprimer sur le tribalisme, dans tous ses états, ce tribalisme qui n’est pas étranger à la teinte pourpre donnée à notre terre natale dans les années 90. Je viens ainsi de nommer le roman Terre pourpre de Tima Ouamba qui, avec beaucoup de conviction, a précisé les contours, non du jour qui vient, mais de l’œil avec lequel il a observé la guerre civile au Congo-Brazzaville. Ce qui est bien lorsqu’on a l’occasion de discuter avec l’auteur d’un livre qu'on a lu, c’est qu'on peut obtenir des clés, ou tout simplement des éclairages précieux sur le livre.

La séance a été assaisonnée par les prestations du groupe Keta-Nganga Quartet ; et du sel et du piment, ils en ont mis à volonté. Bref c’était, à mon humble avis, un succulent repas qui a été présenté au public de ce 3e café littéraire.

Je sais, il manque les photos, pour illustrer mon propos, elles ne vont pas tarder...

2 commentaires:

GANGOUEUS a dit…

Bonjour Liss,

Merci pour ce compte-rendu. Ayant communiqué sur l'événement et étant dans l'impossibilité d'y être présent, je me réjouis d'avoir ton regard et par conséquent une trace sur le web.

@ bientôt,

Liss a dit…

Salut Gangoueus,
je ne pouvais pas ne pas en parler sur mon blog, j'aurais même aimé le faire au lendemain de la cérémonie, mais tu connais la chanson "métro-boulot-dodo"... J'espère qu'on se rencontrera lors d'une prochaine occasion.
Bises.