mercredi 15 février 2012

Une enfant de Poto-Poto, d'Henri Lopes

Poto-Poto. C'est le nom que porte le troisième arrondissement de Brazzaville. Y a-t-il un quartier aussi bien nommé que celui-là pour dire le peuple ? En effet il ne figurerait pas parmi les "beaux quartiers" de la capitale congolaise, ce n'est pas le fief des "bourgeois", au contraire, c'est là que l'on peut prendre le pouls du peuple. En kikongo ou en kituba, deux langues congolaises, "poto-poto" signifie "boue", mais pas dans le sens péjoratif, ce terme désigne simplement la "terre", et on trouve à Poto-Poto toutes sortes de gens, ça grouille de vie. Ainsi Poto-Poto rime bien avec "peuple", "populaire" ; on peut alors comprendre que cet arrondissement soit la cible des hommes politiques doublés d'hommes de lettres, qui souhaitent sans doute par là dire leur proximité avec le peuple et par la même occasion prendre leurs distances avec les détenteurs du pouvoir, qui ignorent ou plutôt ferment les yeux sur le quotidien des citoyens, se contentent de leurs privilèges et ne font rien pour soulager les populations qu'ils gouvernent. Henri Lopes, romancier qui a été plusieurs fois ministre avant de devenir ambassadeur du Congo en France, charge qui est toujours la sienne à ce jour, vient de publier Une enfant de Poto-Poto, aux Editions Gallimard. Un autre homme de lettres, Aimé Bedel Eyengué, que nous avons déjà présenté ici, se propose de devenir une figure de Poto-Poto, en présentant sa candidature en qualité de député. Poto-Poto a aussi été magnifié par Tchicaya U Tam'si, poète et romancier congolais, et aussi par le chanteur Pamelo Mounka. Bref, Poto-Poto inspire les artistes congolais.




Une enfant de Poto-Poto est le récit de Kimia, depuis les festivités du "Dipanda", l'indépendance, le 15 août 1960, jusqu'à l'intrusion des téléphones portables dans la vie quotidienne. On pourrait donc dire que ce sont plus de quatre décennies que ce roman couvre, une bonne tranche de l'histoire politique du Congo et de l'évolution de la société congolaise qui est proposée au lecteur en même temps que la narratrice retrace son itinéraire, ses études aux côtés de Pélagie, leur fascination à toutes deux pour l'un de leurs professeurs, M. Franceschini, arrivé de France, qui leur parle de littérature d'une manière unique et qui, tout blanc qu'il est, possède une connaissance profonde de l'âme africaine avec laquelle il semble ne faire qu'un ; le récit de Kimia se poursuit avec l'obtention d'une bourse pour les Etats-Unis tandis que Pélagie en obtient une pour la France, sa carrière comme romancière, leurs mariages respectifs, le retour permanent au pays natal...

Il ne faut pas s'étonner de la présence dominante du Congo dans ce roman (et dans d'autres de l'auteur), malgré les multiples pérégrinations de l'héroïne, qui est le porte-parole de l'auteur : "Je vis à l'étranger, mais la substance de mes romans est une pâte extraite de la terre africaine", déclare-t-elle, page 212.  Cette présence s'exprime aussi à travers la langue romanesque, soucieuse de traduire la congolité des personnages aussi bien que celle de l'auteur, qui a ainsi construit sa "marque" de fabrique. Il n'y a qu'à relire par exemple le Pleurer-Rire, pour en être édifié. Kimia explique bien l'importance du Français congolais dans toute toute l'oeuvre romanesque d'Henri Lopes :
"[...] Il s'agit, ma chère, de congoliser le roman. [...] Un roman en langue avec des mots français. Pas des mots de France." (Une enfant de Poto-Poto, page 75)

Dans ce roman, on retrouve les thèmes chers à Lopes : la politique, le métissage, l'amour, amour multiple ou double vie en particulier, mais il est surtout, à mon sens, une belle conversation, bien que muette, entre le lecteur et l'auteur, qui en dit plus long sur ce dernier que si on l'entendait discourir au cours d'un débat, à un salon du livre ou sur un plateau télé. Ouvrir un livre est la meilleure manière d'apprendre à connaître un auteur, à se familiariser avec son univers, c'est pourquoi l'héroïne répugne à se prêter au jeu des conférences, tables ronde et autres rencontres organisées avec le public, à l'animation d'atelier d'écriture, comme si l'écrivain pouvait devenir un professeur apte à transmettre son art.

"Je ne crois pas au bien-fondé de ces rencontres. Elles aident peu à la vente des livres et sont une perte de temps pour les auteurs. Je n'y rencontre jamais les écrivains que j'admire. Aujourd'hui, c'est par les médias que l'on touche les lecteurs. C'est à notre personnage qu'on s'intéresse, pas à notre travail.
Le programme prévoyait l'animation d'ateliers d'écriture. Un exercice vain. L'écrivain est un artisan. Son métier s'apprend, mais pas dans une classe. Il n'est ni un cordon bleu ni un féticheur possédant des recettes et des pouvoirs secrets à transmettre. C'est en lisant qu'on apprend à écrire.
[...]
Pas d'atelier d'écriture ni de conférence ex cathedra. Je lirai mes textes. C'est l'unique introduction à tout débat fructueux. La meilleure.
Paresse ? Fantaisie ? Un peu des deux. Avant tout une intime conviction. La préparation de conférences disperse, mord sur le temps réservé à l'écriture, n'est pas dans la nature de l'artiste. Toute ma philosophie s'exprime dans mes romans. Mes gloses ne peuvent éveiller l'écho que mes romans font résonner en vous."  (page 204)

Après mon étude intitulée L'Expression du métissage dans la Littérature africaine, où j'essaie de voir comment les auteurs africains procèdent pour que le Français, qui est leur langue d'écriture, ne laisse pas de traduire leur moi africain, j'étais curieuse de savoir si Henri Lopes continuait la trajectoire tracée dans ses précédents romans, en particulier dans Le Lys et le Flamboyant, qui est l'une des oeuvres principales étudiées dans ce livre. Dans Une enfant de Poto-Poto, il continue à faire un abondant usage de l'italique pour signaler les expressions ou tournures propres au Français du Congo, et à la traduction ou l'explication immédiate, juste après les expressions "en langue", pour éviter les notes de bas de pages, plutôt rébarbatives pour le lecteur, surtout lorsqu'elles sont nombreuses. Pour exemple, l'incipit du roman : "Certains nous appelaient les enfants dipanda, un mot forgé pour traduire indépendance en langue."

Un peu plus loin : "A côté de nous, un rythme saccadé : les Babembés. Ils trépignent et sautillent à la manière des enfants jouant au dzango, notre marelle."

Pour les expressions locales, un exemple, page 58 : "Un quadragénaire d'aujourd'hui n'est pas un quadragénaire du temps de nos parents. Et puis, vraiment Kimia, toi-là vraiment, , je ne pensais pas que tu avais l'esprit si mal tourné que ça. Or que tu es pour toi vicieuse !"

La première partie du roman, avec ses deux personnages féminins, amies inséparables, qui sexpriment en francongolais, échangeant notamment sur leurs aventures amoureuses, m'a fait penser au roman La Brève histoire de ma mère, de Dibakana Mankéssi ; et le filet de musique congolaise, qui parcourt le roman de bout en bout, notamment à travers l'évocation de ses "tubes" m'a rappelé le dernier roman de Dongala, Photo de groupe au bord du fleuve
Vous l'aurez compris, si vous voulez découvrir des romans bien congolais, et tout récents, je vous conseille ces trois titres : Une enfant de Poto-Poto, Photo de groupe au bord du fleuve et La brève histoire de ma mère.


Henri Lopes, Une enfant de Poto-Poto, Gallimard, collection Continents noirs, 272 pages, 17.50 €.

Henri Lopes, s'exprimant sur Une enfant de Poto-Poto, sur RFI, émission bien assaisonnée de ces morceaux de l'époque des indépendances.

20 commentaires:

Françoise a dit…

J'irai bien à Poto-Poto découvrir une autre facette du Congo avec ce livre, les deux autres que tu conseilles sont formidables alors ....

Cunctator a dit…

Aaaaaaaah sacré Poto-Poto, mon quartier préféré de Brazzaville...Etonnante fascination des écrivains pour Poto-Poto. Une partie de mon futur roman se passe à Poto-Poto, un de mes pèmes rend hommage à Poto-Poto.

Liss a dit…

@ Françoise,
Je sais que tu as adoré les deux autres, je pense que celui-ci ne te déplaira pas.

@ Cunctator,
Eh bien, on n'a pas fini d'entendre parler de Poto-Poto, à ce que je viens. On est impatient de te lire !

St-Ralph a dit…

Le terme "Poto-Poto" désigne également la boue dans le parler populaire ivoirien et dans certaines langues locales. Mais là-bas, il a toujours un sens péjoratif !

Bravo à ce diplomate qui continue à satisfaire sa passion de l'écriture malgré ses charges. Quand je le lirai, je commencerai par "Le Lys et le Flambloyant" qui a retenu mon attention grâce à ton travail sur "L'expression du métissage dans la littérature française".

Bon retour chez toi !

Liss a dit…

Merci St-Ralph,
"Le Lys et le Flamboyant" reste mon préféré de cet auteur, mais "Une enfant de Poto-Poto" est pas mal non plus. Je profite des vacances pour croquer quelques romans, avant de me remettre aux copies la semaine prochaine. Je te souhaite de bonnes vacances à toi aussi !

Obambé a dit…

Bonjour,

Je me permets de tenter d’influencer notre cher et très exigent St-Ralph pour commencer l’univers littéraire « lopésien ». Je te conseille donc – humblement – de lire aussi Dossier classé (Seuil, janvier 2002) qui pour moi, c’est le meilleur roman d’Henri Lopes. Ā l’époque où je l’avais acheté et lu, j’étais resté sur ma faim car la fin ne m’avait pas plu du tout. Avec le temps, j’ai appris à aimer cette fin. Très beau livre !!!

@+, O.G.

femme russe a dit…

Blog très cool. J'aime votre façon de présenter les chose et votre style. C'est mon genre. Merci de continuer à partager tout cela car moi je vais vous suivre. Je suis bien contente de vous avoir trouvé.

Liss a dit…

@ Obambe,

Voilà le seul roman (je pense bien) de Lopes que je n'ai pas encore lu. A découvrir donc, surtout si pour toi c'est le meilleur !

@ St-Ralph,
je médite sur ce terme de poto-poto qui est usité en Côte d'Ivoire, même si c'est plutôt péjoratif, mais au Congo aussi il peut être employé dans un contexte péjoratif. Dans tous les cas le sens est le même et je me demande si c'est un patrimoine commun, car nos pays, avant les frontières actuelles avaient liens tangibles ou si ce mot n'a voyagé que tout plus récemment à travers l'Afrique... Ce serait tellement bien si on pouvait disposer pour nos langues d'Afrique, de dictionnaires indiquant l'origine d'un mot !

@ Femme russe,
Soyez la bienvenue en ce lieu. Merci pour vos mots. N'hésitez pas à laisser vos impressions sur les lectures présentées ici et à partager avec nous les vôtres.
Merci pour votre visite.

ABE a dit…

Ah, un amour de Poto-Poto ! Voilà qui ferait l'affaire d'une plume des symboles.

Poto-Poto est « boue » et « bouillie », au cube ; c'est-à-dire en Lingala-Kituba-Kikongo. C'est le trait d'union, le fort même d'un conseiller du Prince, qui doit, bien entendu, prendre un peu du peuple et un peu du prince, autrement dit, côté cour et côté jardin à la fois. C'est lui qui est digérable (à la fois pour le Prince et pour le peuple), il est charnière, à la fois, au four et au moulin : quand il marche bien il est bouillie (Poto-Poto), quand il marche mal, il est boue (Poto-Poto), alourdit la bonne marche d'une Cité.

Voilà est un nom qui laisse des marques indélébiles dans la conscience collective d'un peuple, plus que dans sa mémoire collective : il est chanté et avili à la fois ; c'est comme la gadoue, pour les Français.

Liss, tu seras psalmodiée, près Espace Faignond, à Poto-Poto, avec des psaumes et des salves de tolérance et de l’hymne à la joie Toucouleurs, chers à cette contrée historique riche de la diversité de ces peuples multiculturels. Parole donnée !

ABE

St-Ralph a dit…

@ Je te suivrai, mon cher Obambé. J'ai noté "Dossier classé". C'est ainsi que l'on découvre des univers inconnus.

@ Liss, j'ai eu la même idée - sans l'exprimer - en lisant le terme "poto-poto" en usage au Congo, si loin de la Côte d'Ivoire. Ce mot vient certainement d'une onomatopée. Quand les Ivoiriens parlent de quartier "Poto-Poto", il s'agit toujours d'un quartier inondable en saison des pluies. Comment ce terme a-t-il voyagé ? Et depuis quand ? Tu poses les bonnes questions. Mais je vois que les mots de ABE nous dirigent vers d'autres voies... Une plaisanterie, une réalité sociale nouvelle, ancienne ?

ABE a dit…

Certainement les trois St-Raph; mais aussi une référence à mon Conseiller du Prince, chez Liss analysé (L'Harmattan, 2009), où je tire le portrait d'un conseiller du Prince.

Par ailleurs, notre bouillie de maïs (consommable avec les beignets ou le pain) s'appelle également Poto-Poto.

Ne pas oublier que Poto-Poto est un quartier qui a plus de 100 ans (c'est là où commença le peuplement de Brazzaville, maintenant âgée de 132 ans), et que, depuis 1912, il y a des ouest-africains, notamment les Ivoiriens, qui y ont vécu de manière assez durable.

Le mot Poto-Poto vient plus de Brazzaville que l'inverse. Je fais remarquer au passage qu'il y à Dakar et à Bamako des répliques de Poto-Poto, en souvenir de la migration des ressortissants de ces villes vers le Brazzaville des années 50.

Dans Sociologie des Brazzavilles noires (Cahier de la Fondation nationale des sciences politiques, 1955), Georges Balandier (sociologue français amoureux de Brazzaville) fait une excellente description des mœurs brazzavilloises des années 50 avec un accent ajouté sur Poto-Poto et son mythique Espace Faignond (un dancing des nuits d'ambiance ‘‘ensoleillées’’).

Un autre ouvrage historique, sur ce coin décomplexé de Brazzaville, Les Enfants de Poto-Poto de Croce Spinelli Michel (Grasset, 1967).

Comme point de chute de mon propos, cette annonce modeste : je suis moi-même le fruit de ce creuset de la tolérance (cf. Le Conseiller du Prince, page 156), en tant que natif de Poto-Poto. C’est pourquoi je me propose (comme candidat à la députation de 2012) d’y devenir la voix des voix des habitants de Poto-Poto, que j’ai dénommés Potaliens, une appellation élégante à notre goût (pour Potaliennes et Potaliens), en refus de l’appellation Poto-Potois (pas plus reconnue non plus que Potaliens).

Potaliennement vôtre,

ABE

Liss a dit…

Ouh, je ne m'étais pas relue, ce "tout plus récemment" me gêne, j'avais pensé à l'un tout en pensant mettre l'autre et les deux m'ont échappé...
C'est toujours un plaisir de te lire, cher ABE, ce terme devrait vraiment intéresser les linguistes, comme d'autres d'ailleurs que l'on retrouve dans plusieurs contrées d'Afrique, ce pourrait être la matière d'un livre !
"Espace Faignond" ? Est-ce l'espace culturel de Poto-Poto ? C'est vraiment gentil à toi de t'intéresser à ma petite personne, mais si, élu, tu te souciais de donner aux jeunes de ton arrondissement l'envie et les moyens de se cultiver, de se former, d'être ainsi des citoyens aux capacités de jugement aiguisées, avec une certaine hauteur dans l'analyse des situations, une mentalité positive... ce serait génial, pour sûr là je me sentirais honorée, honorée de connaître un intellectuel qui gère le pouvoir avec intelligence !

ABE a dit…

Cher Liss

Le défi est de taille: A Dieu Vat!

L'Histoire de Poto-Poto se fait autour de l'Espace Faignond, lieu d'épanouissement des Bantous de la Capitale cinquantenaire. Cet espace, du nom de son feu propriétaire, est un espace de détente, de rencontres et de concerts, mais Dancing Bar. Une sorte de Cercle Sony Labou Tansi, à la potalienne, mais où on se délecte plus de la rumba convivial que des livres, des concerts world music que des ballets. Enfin, un lieu de culture plus quartier populaire que Quartier latin. Un lieu de vie collective, et non solitaire.
Bref, le Poto-Poto chanté par Moundanda, qui a aussi besoin qu'ont lui injecte une dose de slams, déclinés d'après Détonations et folie.

ABE

Liss a dit…

Merci pour ces éclaircissements, ABE.

Françoise a dit…

Chère Liss, je découvre ce grand écrivain à travers ce roman que j'ai trouvé passionnant, surtout la première partie où l'auteur a plus pris son temps pour camper les personnages, décrire le contexte, la vie à Brazzaville ...ensuite le temps file à toute vitesse d'un avion à l'autre, d'un continent à l'autre ...mais la vraie vie se déroule aussi de plus en plus vite au fur et à mesure qu'elle passe ! j'ai bien aimé ce rôle important donné à une femme qui a réussi, qui s'est émancipée et qui assume ses choix par la force de son amour .C'est un beau roman sur le métissage et le mélange des cultures, mais, petit reproche, n'est-ce-pas plus facile quand on a de l'argent et un certain bagage culturel ?

Liss a dit…

J'ai aussi trouvé la première partie plus attachante, lorsque l'héroïne est encore une jeune fille, peut-être aussi parce que, justement, elle incarne à ce moment-là les jeunes filles de son temps, avec leurs rêves divers. C'est vrai que toutes n'avaient pas le même penchant pour la littérature ou l'envie de réussir leurs études, mais son cas n'était pas unique, tandis que par la suite son parcours devient exceptionnel : enseignante et écrivain invitée d'un pays à l'autre, cela la place dans une situation où il lui est possible de s'affranchir d'un certain nombre de choses : j'épouse ta lecture !

C.Kiminou a dit…

Bonsoir Liss,

Puisque l'insomnie me tient, j'en ai profité pour faire un peu le tour des blogs. Je n'étais pas venue te voir depuis que j'ai téléchargé la vidéo de l'émission avec Gangoueus.

Tu m'as tellement plu que j'ai commandé le livre le lendemain. J'ai adoré la façon dont tu as parlé du livre, tu étais tellement passionnée, tu savais tout et tu étais dans l'histoire. Et même HL a été embarqué, c'est ma sœur qui l'a remarqué moi j'étais en train de me plaindre qu'on ne te voyait pas assez bien donc je n'ai pas fais attention.

Pour moi Poto-poto c'est Potal mais aussi la bouillie du matin avec les beignets et l'école de peinture avec les Ossiali,Ondongo, Gotene, Mangouandza...

J'irais bientôt à la découverte du Poto-poto de HL et de ses héroïnes grâce à toi.

CaroLINE

Liss a dit…

Je me réjouis de voir que l'émission t'a plus et que j'ai été suffisamment convaincante au point de te faire acheter le roman ! Je suis bien contente et espère que tu apprécieras cette ballade dans Poto-Poto aux côtés de Henri Lopes !

femmes russes a dit…

merci pour votre blog

Liss a dit…

C'est bien gentil, femmes russes !